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Iago .. L'histoire d'un vieillard.. Par Armelle Du Lys
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Iago .. L'histoire d'un vieillard.. Par Armelle Du Lys
Je me suis décidée à me mettre sur les traces de mon père, dont les seuls souvenirs que je peux avoir à l’esprit, sont les dires de ma pauvre mère défunte. Elle me racontait ses prouesses le soi autour d’une bonne soupe, l’œil toujours humide et un petit sourire au coin des lèvres à chaque fois qu’elle m’en parlait.
Un homme extraordinaire.. Rien ne l’effrayait. Il était un aventurier solitaire durant sa jeunesse, et n’a jamais pu rester en place pour tenir sa vie de famille. Je ne peux lui en vouloir tellement sa trépidante vie n’a pas dû être simple tout les jours. Plus qu’un aventurier.. Il chassait les trésors.. Il était fasciné par la richesse, mais ne pouvait pas non plus s’empêcher de faire le bien autour de lui.
Chasseur de trésors.. Je porte toujours ce collier de perles qu’il avait pu laisser à mon égard et dont je vous conterais sûrement l’histoire ; ainsi que la bague qu’il avait offert à ma mère, seul bien que j’ai conservé d’elle en dehors de mes souvenirs.
J'allais presque oublier.. Je ne me suis pas présentée.. Je me nomme Armelle Du Lys, Fille de Amunielle Segar, et de Iago Du Lys…
Je suis une vagabonde.. Et je parcours le monde, dans le simple but de vivre.. Vivre ma vie tel que je l’entend.. A la recherche de récits, de nouvelles, d’aventures à pouvoir conter… et peut être je l’espère, connaître cet homme pour qui j’ai la plus grande admiration, et pourquoi pas dédier un livre de ses épopées…
Après deux longues années de voyage, j’ai fini par le rencontrer pour la première fois.. La sagesse acquise durant cette période m’a permise de l’approcher, et d’attirer son attention afin de lui devenir indispensable.. Ou du moins d’égayer suffisamment sa curiosité afin de pouvoir le revoir… et non pas lui courir dans les bras telle une gamine faisant un caprice...Même si au plus profond de moi j’en mourrait d’envie… J’avais passé l’âge, et je ne souhaitais pas l’effrayer.. et encore moins le perdre à nouveau.
Un homme extraordinaire.. Rien ne l’effrayait. Il était un aventurier solitaire durant sa jeunesse, et n’a jamais pu rester en place pour tenir sa vie de famille. Je ne peux lui en vouloir tellement sa trépidante vie n’a pas dû être simple tout les jours. Plus qu’un aventurier.. Il chassait les trésors.. Il était fasciné par la richesse, mais ne pouvait pas non plus s’empêcher de faire le bien autour de lui.
Chasseur de trésors.. Je porte toujours ce collier de perles qu’il avait pu laisser à mon égard et dont je vous conterais sûrement l’histoire ; ainsi que la bague qu’il avait offert à ma mère, seul bien que j’ai conservé d’elle en dehors de mes souvenirs.
J'allais presque oublier.. Je ne me suis pas présentée.. Je me nomme Armelle Du Lys, Fille de Amunielle Segar, et de Iago Du Lys…
Je suis une vagabonde.. Et je parcours le monde, dans le simple but de vivre.. Vivre ma vie tel que je l’entend.. A la recherche de récits, de nouvelles, d’aventures à pouvoir conter… et peut être je l’espère, connaître cet homme pour qui j’ai la plus grande admiration, et pourquoi pas dédier un livre de ses épopées…
Après deux longues années de voyage, j’ai fini par le rencontrer pour la première fois.. La sagesse acquise durant cette période m’a permise de l’approcher, et d’attirer son attention afin de lui devenir indispensable.. Ou du moins d’égayer suffisamment sa curiosité afin de pouvoir le revoir… et non pas lui courir dans les bras telle une gamine faisant un caprice...Même si au plus profond de moi j’en mourrait d’envie… J’avais passé l’âge, et je ne souhaitais pas l’effrayer.. et encore moins le perdre à nouveau.
Iago- Ancien Meneur de Croupes
- Age : 41
Level : 181
Classe : Enutrof
PointsFofo : 415
Feuille de personnage
Type de personnage: Eau
Donjon Favoris: Rasboul
Objet Favoris: P'Elle Acho Ocu
Re: Iago .. L'histoire d'un vieillard.. Par Armelle Du Lys
Une nuit de pleine lune, un homme s’avance dans la forêt.. Les feuilles tremblent, caressées par le vent, laissant naître par moment de sombres chuchotements, qui feraient pâli de peur plus d’un aventurier ; mais l’homme avance d’un pas ferme et décidé, nullement dérangé par les bruits aux alentours, ni même par les quelques visions d’animaux remuant des les buissons.
Vêtu d’un simple pantalon clair, d’une longue cape bleue nuit lui faisant également office de capuche, ainsi que d’un gros sac en toile, maintenu fermé par une grosse corde, qu’il tenait par-dessus son épaule. Une longue et majestueuse barbe blonde dépassait de la capuche, ou l’on pouvait deviner quelques gouttes qui avaient dû venir s’y échouer.
Au premier coup d’œil on aurait pu voir en cette ombre, un vaurien.. Un simple bandit retournant à son repère.. Mais en s’attardant d’un peu plus près, l’allure de l’homme, ce pas fier et décidé malgré le dos courbé de son grand âge, et le poids qu’il portait.. Il ne s’agissait que d’un vieillard.
Etant réfugiée sous la montagne ou j’y avais allumé mon feu pour pouvoir passer la nuit, je le regardais s’approcher, gardant une main sur ma dague juste au cas ou… On est jamais trop méfiante, surtout pour une jeune femme seule.. au beau milieu de la forêt… Mon dieu que va-t-il m’arriver… Ce sont les premières pensées troubles qui me vinrent en tête lorsqu’il s’arrêta près du feu.
Il lâcha un long soupir avant de déposer son sac à terre. Il releva lentement sa capuche de ses deux mains vieillies et rongées par le temps.
Je restais là le regarder, ne sachant que mot dire.. Je me suis surprise à trouver le temps de le détailler, et d’admirer tout le charisme s’échappant de son visage.. Un visage marqué par l’âge certes.. mais de ses yeux verts clair profonds, se dégageaient un mélange de mystère, de souffrance, et de sagesse..
- N’ai craintes jeune femme.. Je ne cherche que la chaleur d’un bon feu, et de quoi reposer mes vieux os en cette douce nuit. Je ne suis pas le prince charmant venu t’enlever sur mon beau destrier, mais simplement un vieillard quelque peu fatigué.
Il plissa les yeux pour, je suppose me regarder dans la pénombre, de l’autre côté du feu, et se laissa tomber, s’asseyant en tailleur en face de moi et se mit à retirer sa cape pour la déposer sur son sac.
Je restais là, adossée à la paroi montagneuse, n’ayant su que dire avant qu’il ne s’installe, et je gardais toujours fermement dans ma main, la dague offerte par un jeune homme de bonne famille il y a quelques jours, dans le but de me protéger lors de mes voyages..
- Je me prénomme Iago
Dit-il en passant presque machinalement ses mains, d’abord dans ses cheveux, afin d’essayer de remanier sa chevelure blonde.. puis le long de sa barbe la sécher quelque peu, avant d’approcher ses mains du feu.
- Je suis Ar…
(Il avait bien dit Iago.. ) Mes yeux ont dû s’écarquiller à ce moment là.. et j’ai dû balbutier un
- Aripine ! Oui … Aripine
Le cœur battant la chamade, je me décidais à lui mentir pour qu’il ne comprenne pas trop vite qui je pouvais être.
Je ne pouvais dès lors plus m’empêcher de le détailler totalement.. Ces yeux.. toujours ces yeux si captivants, si envoûtants.. Ce visage nouveau de quelques secondes, mais paraissant si familier.. Une bouche charnue noyée sous cette barbe sans une seule blancheur.. Un corps que l’on pouvait deviner trapu par delà les vêtements, malgré les méfaits du temps..
Aucun doute n’était possible maintenant. C’était bel et bien LUI que j’avais devant moi.
Il me regarda, fronça un sourcil comme si il avait comprit la supercherie.. (Comment aurait-il pu ? Il ne m’a jamais vu..) Il esquissa un léger sourire.
- Un très joli prénom, je suis enchanté de faire ta connaissance. Même si l’endroit n’est pas propice à de si charmantes rencontres.
(Horrible… Aripine … Pourquoi avoir choisit un prénom aussi .. débile ? Et en plus cela restera mon prénom auprès de lui pour un certain temps.. Quelle Idiote je fais..)
Troublée par la situation je ne su lui répondre que par un sourire.
- Détends-toi, je ne te veux aucun mal ma petite..
Il enveloppa son sac dans sa cape, le poussa près de la paroi, et s’y allongea, déposant sa tête dessus… Et ferma les yeux..
- Je …
Je restais toujours sans voix. Je me suis contenté de l’admirer cette nuit là, au travers du crépitement des flammes.
Il était si beau… Cet homme que j’ai toujours admiré, ne sachant que vaguement à quoi il pouvait ressembler grâce aux descriptions qu’en faisait ma mère.
J’aperçus une boucle d’oreille, un émeraude sur le lobe gauche.. Je me souvins qu’elle portait la même pierre à l’oreille droite.. Il ne souhaitait pas de vie de famille mais il avait gardé un souvenir malgré tout..
Je restais au moins deux heures à l’admirer, les pensées dans le vague à ce que je pourrais lui dire demain, et à rêvasser de ce qu’il pourrait m’apprendre sur lui.
Une douce chaleur enveloppait mon corps, il me prenait dans ses bras.. Me murmurait à l’oreille qu’il était désolé de tout ce temps passé si loin de moi.. Je l’étreignait, les yeux larmoyants..
Le réveil fût brutal alors que ce rêve était si doux.. La seule chaleur que j’aurais pu ressentir était la cape qu’il avait déposé sur moi avant de reprendre la route..
Je ne pu m’empêcher de sangloter .. De joie de l’avoir rencontré, de tristesse qu’il soit reparti, ou bien à cause de ce rêve que je n’ai pas pu réaliser encore..
Je me suis frotté les yeux et j’ai serré très fort son cadeau..
Lorsque je m’apprêtais à reprendre la route.. Je vis dessiné dans le sol
« Nos chemins se recroiseront peut être »
Je restais à regarder la phrase quelques secondes… J’effaçais du pied le « peut être » …
- J’y compte bien .. !
Je repris à mon tour la route, emplie de mélancolie et de joie..
Vêtu d’un simple pantalon clair, d’une longue cape bleue nuit lui faisant également office de capuche, ainsi que d’un gros sac en toile, maintenu fermé par une grosse corde, qu’il tenait par-dessus son épaule. Une longue et majestueuse barbe blonde dépassait de la capuche, ou l’on pouvait deviner quelques gouttes qui avaient dû venir s’y échouer.
Au premier coup d’œil on aurait pu voir en cette ombre, un vaurien.. Un simple bandit retournant à son repère.. Mais en s’attardant d’un peu plus près, l’allure de l’homme, ce pas fier et décidé malgré le dos courbé de son grand âge, et le poids qu’il portait.. Il ne s’agissait que d’un vieillard.
Etant réfugiée sous la montagne ou j’y avais allumé mon feu pour pouvoir passer la nuit, je le regardais s’approcher, gardant une main sur ma dague juste au cas ou… On est jamais trop méfiante, surtout pour une jeune femme seule.. au beau milieu de la forêt… Mon dieu que va-t-il m’arriver… Ce sont les premières pensées troubles qui me vinrent en tête lorsqu’il s’arrêta près du feu.
Il lâcha un long soupir avant de déposer son sac à terre. Il releva lentement sa capuche de ses deux mains vieillies et rongées par le temps.
Je restais là le regarder, ne sachant que mot dire.. Je me suis surprise à trouver le temps de le détailler, et d’admirer tout le charisme s’échappant de son visage.. Un visage marqué par l’âge certes.. mais de ses yeux verts clair profonds, se dégageaient un mélange de mystère, de souffrance, et de sagesse..
- N’ai craintes jeune femme.. Je ne cherche que la chaleur d’un bon feu, et de quoi reposer mes vieux os en cette douce nuit. Je ne suis pas le prince charmant venu t’enlever sur mon beau destrier, mais simplement un vieillard quelque peu fatigué.
Il plissa les yeux pour, je suppose me regarder dans la pénombre, de l’autre côté du feu, et se laissa tomber, s’asseyant en tailleur en face de moi et se mit à retirer sa cape pour la déposer sur son sac.
Je restais là, adossée à la paroi montagneuse, n’ayant su que dire avant qu’il ne s’installe, et je gardais toujours fermement dans ma main, la dague offerte par un jeune homme de bonne famille il y a quelques jours, dans le but de me protéger lors de mes voyages..
- Je me prénomme Iago
Dit-il en passant presque machinalement ses mains, d’abord dans ses cheveux, afin d’essayer de remanier sa chevelure blonde.. puis le long de sa barbe la sécher quelque peu, avant d’approcher ses mains du feu.
- Je suis Ar…
(Il avait bien dit Iago.. ) Mes yeux ont dû s’écarquiller à ce moment là.. et j’ai dû balbutier un
- Aripine ! Oui … Aripine
Le cœur battant la chamade, je me décidais à lui mentir pour qu’il ne comprenne pas trop vite qui je pouvais être.
Je ne pouvais dès lors plus m’empêcher de le détailler totalement.. Ces yeux.. toujours ces yeux si captivants, si envoûtants.. Ce visage nouveau de quelques secondes, mais paraissant si familier.. Une bouche charnue noyée sous cette barbe sans une seule blancheur.. Un corps que l’on pouvait deviner trapu par delà les vêtements, malgré les méfaits du temps..
Aucun doute n’était possible maintenant. C’était bel et bien LUI que j’avais devant moi.
Il me regarda, fronça un sourcil comme si il avait comprit la supercherie.. (Comment aurait-il pu ? Il ne m’a jamais vu..) Il esquissa un léger sourire.
- Un très joli prénom, je suis enchanté de faire ta connaissance. Même si l’endroit n’est pas propice à de si charmantes rencontres.
(Horrible… Aripine … Pourquoi avoir choisit un prénom aussi .. débile ? Et en plus cela restera mon prénom auprès de lui pour un certain temps.. Quelle Idiote je fais..)
Troublée par la situation je ne su lui répondre que par un sourire.
- Détends-toi, je ne te veux aucun mal ma petite..
Il enveloppa son sac dans sa cape, le poussa près de la paroi, et s’y allongea, déposant sa tête dessus… Et ferma les yeux..
- Je …
Je restais toujours sans voix. Je me suis contenté de l’admirer cette nuit là, au travers du crépitement des flammes.
Il était si beau… Cet homme que j’ai toujours admiré, ne sachant que vaguement à quoi il pouvait ressembler grâce aux descriptions qu’en faisait ma mère.
J’aperçus une boucle d’oreille, un émeraude sur le lobe gauche.. Je me souvins qu’elle portait la même pierre à l’oreille droite.. Il ne souhaitait pas de vie de famille mais il avait gardé un souvenir malgré tout..
Je restais au moins deux heures à l’admirer, les pensées dans le vague à ce que je pourrais lui dire demain, et à rêvasser de ce qu’il pourrait m’apprendre sur lui.
Une douce chaleur enveloppait mon corps, il me prenait dans ses bras.. Me murmurait à l’oreille qu’il était désolé de tout ce temps passé si loin de moi.. Je l’étreignait, les yeux larmoyants..
Le réveil fût brutal alors que ce rêve était si doux.. La seule chaleur que j’aurais pu ressentir était la cape qu’il avait déposé sur moi avant de reprendre la route..
Je ne pu m’empêcher de sangloter .. De joie de l’avoir rencontré, de tristesse qu’il soit reparti, ou bien à cause de ce rêve que je n’ai pas pu réaliser encore..
Je me suis frotté les yeux et j’ai serré très fort son cadeau..
Lorsque je m’apprêtais à reprendre la route.. Je vis dessiné dans le sol
« Nos chemins se recroiseront peut être »
Je restais à regarder la phrase quelques secondes… J’effaçais du pied le « peut être » …
- J’y compte bien .. !
Je repris à mon tour la route, emplie de mélancolie et de joie..
Iago- Ancien Meneur de Croupes
- Age : 41
Level : 181
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