Chroniques d'un sacrieur.

Ce livre compte les chroniques de mon peuple, communautée recluse dans la montagne des koalak.

Je suis fils d'un sacrieur et d'une éniripsa, je suis né il y a 19 ans de cela. Ayant fini ma période de surprotéction et de cloitre dans le sanctuaire enfoui sous la forêt, moi et deux compagnons décidèrent de nous mettre en quete d'un art de combattre plus puissant, accompagnés de ma soeur, jeune éniripsa. Nous nous mirent donc en route au lever du soleil, apres un repas d'adieu. Au fur et a mesure que nous avancions, la forêt s'epaississait, et nous avions l'impréssion d'ettre observés. Mon ami Khandar, disciple du dieu joueur, fit une priere et ses oreilles grandirent, il souleva une feuille énorme d'un arbre massif et découvrit ce qui semblait être un bébé koalak. Avant que nous ayons pu dire un mot, ma petite soeur s'écria :
- Keulèmeugnoooooooon ! Grand frère on peut le garder ? Dit oui dit oui dit oui !!
- Non, on a pas assez a manger pour nourir ce machin, en plus il va devenir grand un jour. Karnoss, tue le.
- Sa roule chèf'.

C'est sur ces mots que le iop leva son épée, et l'abattit d'un coup sec sur le koalak immature. Content de lui, il nétoya son épée et la remis dans son foureau
- Bande de rustres !

Alerté par le cri de ma soeur, un craquement sourd retenti, et les arbres craquèrent, laissant place a une mama koalak folle d'horreur en voyant le grand iop tenir le cadavre ensanglanté du petit koalak. Je m'écria :

- Cassez vouuuuuuuuuuuuus !
- Non jv'ai m'la faire c'te truie mwahaha.

Et le iop bondit , et se fit jeter a terre par une chiquenaude dévastatrice. Emportant le corps inconscient de son amis, khandar enchaina une série de bonds par dessus les arbres. La petite troupe courrait a l'aveuglette, et quand j'osa jeter un regard derriere moi, je vis une horde de koalak affamés a nos trousses.
Nous les avons semés, et avons débouchés sur un sentier de terre battue, paisible, les monstres dans leur foret. Nous décidâmes de bivouaquer ici.

Ma soeur, surnommée Banane, pansa les blessures du iop, qui a du perdre quelques neuronnes dans l'incident.
Nous nous remirent donc en route, et croisâmes d'étranges créatures, sortent de dragons peureux, mais rapides et aux jambes puissantes. Nous achetames des filets et les capturèrent, et galopament jusqu'a une porte de pierre, traversée d'un faisceau bleu. Nous avons pénétré le zaap et arrivèrent a Astrub. Nous avons vu toute sorte d'aventuriers parlant un dialecte étrange, nous les repoussions avec dédains. Par le gré de nos aventures, nous sommes arrivés a Tainela, quartier hostile peuplé de biens nommés Bouftout. Nous les égorgeames pour nous frayer un chemin jusqu'a un hommes qui nous demanda une clef.

-Pas envie de t'filer dclef face de moineau jv'ai t'peter ta tronche mwa tva voire.

Suite a une nouvelle blessure du Iop, Banane et lui resterent en arriere tandis que moi et Khandar fouillions les visceres des bouftous égorgés dans l'espoir d'y trouver une clef. Le soir tombait lorque je levait ma main maculée de sang, d'ou dépassait une tige de métal.

Nous sommes retournés chez l'aigle, et nous avons pénétré la demeure du bouftou royal.
Nous térassions les pitoyables défenceurs des premieres pieces, et arrivames a la salle précédent la tanière de celui que les astrubiens nomment le "Béhaire". Khandar c'etait fait emporter ses dagues par des bouftons, il invoqua des griffes au bout de ses pattes et se battait comme un félin (Normal quoi). Lorsque le iop retira son épée du cadavre fumant du dernier chef de guerre, et souria de toutes ses dents. Le bouftou royal etait donc la, avec sa couronne et ces feuilles dépassant des oreilles.

- Définnissons un plan d'action. Alors banane tu reste en arriere et tu nous soigne, moi je vais au 'quaque', je 'Taqule' et toi sale iop, tu ' roquse ce béhaire'.
-J'ai pas compri.
-Quand je te le dit, tu cours et tu tape le mouton avec une couronne
-Facile.
-Et moi je fais quoi ? Demanda Khandar
-Toi tu va tapper lui la bas, sa tête me plait pas.

Et nous nous élancièrent vers les monstres, frappant de toute part pour nous frayer un chemin vers le Bouftou royal.Voyant le Iop, qui, dans un élan d'intelligence bondit par dessus les monstres pour attaquer le roi seul,
redoubla d'hardeur pour le sauver. Lorsque la plus grande partie du 'menu fretin' n'etait plus, et que le reste s'etait enfui, nous virent le colosse nous toiser, rotter d'une facon que seul un mouton pourrait le faire, et recracher le casque de notre ami. Khandar, sous l'effet de la douleur s'elanca vers le monstre sans réfléchire, animée d'une rage jusque la contenue.

-Jvais te faire manger ta couronne enfoiré!!
- Attends il va te butter !

Et c'est ainsi que périt Khandar, piétiné par les sabots du bouftou démoniaque. Je me retourna donc vers banane, horrifiée, et je lui dit de me frapper, de me frapper fort. A chacun de ses coups mes muscles grossirent, ainsi que ma rage. Finalement, je me releva , mes pieds glissant dans les marres de sangs, je rammassa mes dagues, et m'élanca. Le monstre ouvrit la gueule, juste asser pour que j'y prenne appui et fasse gicler sa couronne a terre. Il commenca a ruer pour me déloger de son dos, mais je m'etais accrocher a sa laine puante et grasse, et commence a lacerer ses flancs a coup de dagues. Les hurlements de douleur de la créature se répercutaient contre les murs. Je vis ma seur agenouillée devant le corps exsangue de mon ami, tentant de le réanimer. A la fin d'une rude âpre et farouche, la créature tomba a genou, épuisée, et j'abattit mon dernier coup sur sa nuque, tranchant sa tête qui roula sur le sol, s'embourbant dans une marre de sang. Je rammassait sa couronne ainsi que sa laine, et sorti du donjon avec ma soeur. Nous ressurent un jeune félin en récompense, et ma soeur l'éleva en souvenir de Khandar.


La suite plus tard.

-Quelle histoire palpitante, s'esclaffa Jenova, je suis fascinée par ton style de combat. Et tout ceci est raconté avec tellement de réalisme, j'eus l'impression de sentir l'haleine putride de cet animal. Raconte-nous donc la suite de ton épopée! Lorsque tu auras fini peut-être que je tenterais de vous faire part de mes aventures avec un pareil talent.
Les yeux rivés sur Poukie, Jenova toute admirative ne prononça plus un mot, attendant que ce beau narrateur reprenne son récit.